Léopold KOŽELUH (Kozeluch) (Velvary 1747 - Vienne 1818)

Cousin de Jan Antonín Kozeluh, son aîné de 9 ans avec lequel il commença d\'étudier, il travailla avec F.X. Dušek qui lui apprit les principes de la symphonie et de la sonate de piano. Il fit aussi le droit qu’il ne pratiquera pas. A 30 ans, il se rendit à Vienne où il acquit rapidement une réputation d’excellent pianiste et pédagogue. Très étonnement, il n'aimait pas du tout Haydn.
A 45 ans, nommé à la cour, il poursuivit une carrière brillante. A partir de 1804, il délaissa la composition au profit de l’orchestration et travailla entre autres pour un éditeur écossais. Kozeluh est l’un des musiciens le plus représentatifs de la Bohême à Vienne au 19ème siècle. Poussant à l’abandon du clavecin, il se montra assez pionnier comme pianiste (une cinquantaine de Sonates) dont certaines font présager le lyrisme romantique. Il ne laisse pratiquement pas d’œuvres sacrées et ses opéras sont perdus. Concertos et symphonies sont des plus classiques dans le style viennois. Parmi les concertos; signalons ceux pour piano que l'on écoute avec beaucoup de plaisir. Et cependant, Kozeluh montre combien les formules musicales du classicisme représentaient un véritable carcan qui n'allait pas tarder à éclater sous la poussée d'un Beethoven, entre autres. Ce carcan avait déjà été fermement écarté par Mozart. Chez ce dernier la marque du génie en est la preuve évidente tandis que chez Kozeluh, c'est le simple talent. L. Kozeluh se lança aussi dans l’édition musicale.

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